C’est au duc Guillaume de Sanche que l’on doit la construction d’une abbaye, à l’emplacement actuel du Monastère Saint Gény.

L’actualité religieuse du lieu est tout autre, depuis les années 2000, l’Eglise orthodoxe de Serbie s’y installe. L’accès y est autorisé une fois les pères prévenus et disponibles. Vous y découvrirez, le sarcophage mérovingien de Saint Gény et la collection d’icônes réalisées par les moines… surprenant !

Eglise située au bord de la route. Le parvis a été refait en 2014.
Cette église vouée à Saint Abdon et Saint Sennen, comporte une inscription sur la porte d’entrée au nord 1620, surmontée d’un mur clocher.

Au sud du village,l’église. A l’ouest de l’église, le clocher carré qui sert de porche. A l’intérieur de l’église, trois nefs.

The catholic Counter-Reformation will transform the heart of the city. After 8 religious wars and over 30 years of conflict, religious devotion is in peril. The Carmel monastery owes its creation to the good deeds of the marshal de Roquelaure (to whom we owe the castle of Lavardens), he will donate part of his wealth to its creation.

The marshal is known to be an illustrious 17th century person, close to King Henry IV, and present during his assassination.

The Carmelites have always been known to occupy the premises, except between 1800 and 1820. The cloistered nuns still live here today, and you can quietly enjoy their singing of Vespers.

Vous rechercher un endroit calme, avec vue dégagée ? Vous avez votre bouteille d’eau, votre pique nique ? Alors c’est là que vous devez vous rendre ! Voir cette adorable petite chapelle, isolée dans la campagne. La pierre est belle, le site est magnifique !

La cité s’ouvre côté Est par cette grande place, plantée géométriquement de marronniers comme un écho aux contours anguleux de la place.

Ne manquez pas le kiosque à musique, héritage du XIXème, lieu d’exception !

Le territoire vallonné, parsemé d’un habitat isolé caractéristique de la Gascogne, donnera lieu à de multiples expressions visuelles de ce contexte géographique. L’une d’elles, votre regard l’a parcouru surement à plusieurs reprises, les pigeonniers. Ils sont omniprésents, et jamais complètement similaires, comme un jeu de fantaisie convenu entre chacun des propriétaires. Soupton est en pierre, octogonal et possède un escalier à vis pour accéder à l’étage. Souvent plus simple pour ce qui est de la forme et des aménagements, ce pigeonnier à lui seul nous donne une idée de niveau de vie auquel ses propriétaires pouvaient prétendre. Pour en apercevoir d’autres exemples, le meilleur reste la randonnée sur l’un de nos 21 PR en Lomagne Gersoise.

En s’approchant de l’entrée du village on aperçoit la tour-porte, devenue le clocher de l’église, et l’ensemble du bourg fortifié.

Nombreux sont les exemples encore existant aujourd’hui, rares sont ceux dans l’état de conservation de celui-ci. Vous pourrez sans problème en faire le tour. L’intérieur vous est accessible dans le cadre des visites de l’Office de Tourisme (quelques dates à ne pas louper).

Une bastide du XIIème siècle qui se développe durant la première moitié du XIIIème et se fortifie définitivement au début du XIVème. Vous nous avez suivis, le mieux est de s’y rendre pour percevoir les différentes phases de développement du bourg. Un petit tour de la Halle et de l’église Saint Orens s’impose.

Côté réjouissance, au-delà des productions traditionnelles c’est ici qu’est brassé notre bière locale “Le Vaillant Fourquet”.
En fin d’année (de début décembre à début janvier), la Ronde des Crèches, mobilise les communes du canton, dans une bataille rangée à qui réalisera la crèche (avec automates) la plus surprenante et réussie.
Chaque année au mois de décembre, Miradoux et son canton accueillent la Ronde des Crèches : un circuit découverte de 9 crèches à thème, à visiter de jour comme de nuit. Chaque année, une thématique différente est proposée au public.

L’église, de style roman, date du XIème siècle (1080). Elle est située à l’est du vieux château féodal. Sa porte d’entrée, remaniée plus tard est de style gothique. La façade ouest est dominée par un clocher-mur. Cet édifice est dédié à Sainte-Madeleine et on pense qu’il s’agissait d’une chapelle seigneuriale. A l’intérieur, deux tableaux représentent pour le premier, une crucifixion et pour le second, Marie Madeleine. Mais aussi un bénitier et un baptistère en pierre, tous deux très anciens et classés. En 1979, des travaux de restauration ont été entrepris à l’église.

Eglise néo-gothique parfait, édifiée fin XIXème. Clocher tour crénelé. Vitraux du XIX. Murs entièrement peints, ainsi que les voûtes ; présence de tableaux figuratif peints par P.N CASSERAN, peintre Lectourois(1903).

Tous les chemins mènent aux salles polyvalentes tôt ou tard, dans cette commune rien n’est comme ailleurs, car ici cette salle omni communale n’est autre que l’ancienne halle aux grains du XIXème, au style néoclassique très stylisé !

Au-devant une place charmante pour s’asseoir et reprendre son souffle, vous ne manquerez pas je l’espère le panneau contant l’histoire du lieu et d’une réserve d’eau, vraisemblablement aménagé au Moyen-Age, trouvé lors des travaux de réflexion du parvis de la halle.

Durant une bonne heure, notre guide vous accompagnera dans le cloitre, l’église et la sacristie, qui sont inscrit au Patrimoine Mondial par L’Unesco. Il vous racontera la fondation du village au XIème siècle, puis l’essor du village jusqu’à la construction de l’ensemble Collégial. C’est à Arnaud d’Aux de Lescout que l’on doit cet édifice qu’il fit construire pour être un tombeau familial. Ce monument renferme dans la sacristie des peintures du XIVème siècle, d’une beauté surprenante.

Le problème avec l’Histoire de Lectoure c’est qu’elle est omniprésente, alors pour éviter de sombrer dans la paranoïa rien de tel qu’un guide au savoir (approximatif) pour traverser les époques en douceur !
Les gaulois, les romains, les wisigoths,…, les Comtes d’Armagnac, Henri IV, la noblesse de robe, …, la belle époque, etc… vous voyez ce n’est plus une cousinade mais une olympiade ! Alors dans ce genre de réunion on perd rapidement pied, donc nous ne répéterons jamais assez : sortez couvert !
Plus pragmatiquement, la majorité du patrimoine architectural évoque un haut moyen-âge glorieux, des guerres de religion tumultueuses et un XVIII et XIX très bourgeois… Outre les peuples et périodes, une cathédrale, un palais épiscopal, plus de 3km de remparts, une rue principale aux façades en pierre de taille, des couvents du XVIIème, une remarquable fontaine gothique…etc… on s’arrête là car il n’y a plus de place dans le formulaire de saisie.
Les détails et tout ce que nous omissions vous attendent pour la visite guidée.

Vous n’entendez plus les armures tinter, les armes froisser le métal (mise à part durant les combats médiévaux fin août lors des Gasconnades), c’est normal nous sommes en 2019. Pourtant Lectoure fut l’une des places fortes au Moyen-Age en Gascogne. Entourée de deux voire trois enceintes par endroit, plusieurs épisodes d’ampleur et violents emplirent l’atmosphère d’un terrible fracas. L’histoire nous a légué vestiges, bâtiments, aménagements, témoignages d’un Lectoure médiéval prospère, puissant et convoité. De surcroit à compter du milieu du XIVème siècle, les belliqueux Comtes d’Armagnac installent leur état ici-même, en suivra plusieurs épisodes guerriers ! Notre sergent-guide vous réserve un parcours torturé dans les méandres de la cité fortifiée… N’ayez crainte, ayez confiance…

Entre le XVIIème et le XIXème siècle Lectoure se pare de demeures bourgeoises et hôtels particuliers. Une large majorité de ces propriétés jalonnent la rue principale. Dotées de cours d’honneur à l’avant ou d’un patio en retrait, les volumes et les surfaces occupés sont vertigineux…
Les nobles ont perdu leur particules mais leur maisons n’ont rien perdu de leur superbe, reste à vous de ne pas manquer l’horaire de la visite !

Incontournable, emblématique, majestueuse, la langue française se paye un exercice de style pour qualifier l’édifice princier de Lectoure. C’est au XIIème siècle que commence sa construction, des événements fâcheux à la fin du XVème siècle vont transformer le plan originel, les guerres de religion ne feront qu’entamer sa silhouette pour être finalement vandalisée avec tendresse à la révolution. Tout ça pour présenter une architecture typique du gothique méridional qui n’est pas sans rappeler l’église saint Etienne de Toulouse, la cathédrale de Cahors ou encore l’église de Souillac. Pas besoin de la chercher longtemps, son clocher-tour de 49 mètres veille au bon grain !

Posté au bout de l’éperon rocheux, sur lequel siège Lectoure, le château des Comtes d’Armagnac veille. Vous avez probablement déjà entendu parler de la guerre « civile » entre Bourguignons et Armagnacs, grossièrement son dénouement sera la révolte menée par Jeanne d’Arc. La maison d’Armagnac élit domicile à Lectoure au cœur du XIVème siècle. Un palais, la maison Sainte Gemme et surtout le château accueilleront successivement les Comtes jusqu’à la fin du XVème siècle et leur chute… Du château initial perdurent l’aile Ouest, le moineau (pas l’oiseau) et le bastion. A découvrir sans attendre !

L’éperon rocheux sur lequel Lectoure repose domine la vallée de 100m, de là grimpez les 240 marches vous séparant du haut de la tour pour une magnifique vue à 360 degrés sur la campagne locale.
RDV à l’Office de Tourisme

Prenez une équerre, une corde avec des nœuds, un bon tas de brique et de pierre et avec un peu d’entregent vous avez tout pour construire une bastide. Le midi de la France, outre les stéréotypes contemporains, possède un particularisme médiéval unique, la Bastide. Fleurance ne déroge pas à la règle, des rues taillées au cordeau, une halle monumentale au beau milieu et une église un peu plus sur le côté… En 1274 on l’inaugure, avec pour pères Eustaches de Beaumarchais sénéchal de Toulouse, et le Comte de Gaure Géraud de Cazaubon. Les vicissitudes des siècles suivant livrèrent entre autre, de remarquables vitraux d’Arnaux de Moles au XVème, de belles façades rococo et une massive halle de pierre. Fidèle au poste, au garde à vous, notre sergent-guide se fera un plaisir de vous en conter un peu plus.

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Dans le nord du Gers, surnommé aussi Toscane française, l’église Saint-Saturnin de Flamarens éveille la curiosisté.

Édifiée au XIVe siècle sur une première chapelle castrale du XIe siècle, elle fût d’abord reconstruite dans la première moitié du XVI° siècle par Arnaud de Grossoles (seigneur de Flamarens, et neveu d’Hérard De Grossoles, évêque de Condom) et terminée en 1545. L’église faisait alors partie du système de défense du village : le mur gouttereau Sud s’identifiait au mur d’enceinte et une tour de guet munie de meurtrières avait été adossée au clocher.

En 1956, après l’apparition d’importantes fissures, l’église fut fermée. Faute de moyens, les travaux de restauration ne purent être engagés entraînant une accentuation de l’état de délabrement jusqu’à l’effondrement de la toiture en 1971.

Ce n’est que quelques années plus tard, en 1976, que fut créée l’association de sauvegarde de l’église “Les Amis de Flamarens”. Commence alors une longue période de restauration : réfection de la charpente, confortation des murs, consolidation du clocher…

Malgré l’effondrement en 2004 du mur Sud de la nef, la persévérance paie et aujourd’hui encore les travaux perdurent. En projet : redonner un toit à l’église !

L’église Saint-Saturnin est donc un lieu avec un charme certain, témoin du temps qui passe…

L’église Saint-Orens-et-Saint-Louis de Miradoux du XVIe siècle et XIXe siècle fut construite à l’emplacement du château fort détruit probablement au XIVe siècle et avec ses matériaux. Pour sa construction, on a repris le plan des églises méridionales avec une nef à trois travées avec des voûtes en ogives et de chapelles latérales romanes. Le portail est de style Renaissance.

En en corazón de la ciudad episcopal de Condom, descubrid el más famoso de los Gascones: d’Artagnan y sus compañeros de aventura.
Creada por el escultor georgiano Zurab Tsereli, la estatua del mosquetero está instalada desde 2010 en la plaza Saint Pierre. Si tenéis alguna duda sobre la identidad de los mosqueteros, venid a la Oficina de Turismo para obtener las repuestas.

Eglise reconstruite au 16e siècle ; le chœur absidal et les chapelles latérales nord sont des adjonctions du 19e siècle, postérieures à 1824 A l’extérieur on peut admirer son clocher tour dominant le village sur sa motte plantée de superbes cèdres du Liban, abside polygonale sous les arbres

Ce musée est l’œuvre de frères jumeaux, Elian et Xavier Da Silva, dont la passion pour les soldats est apparue dès leur plus tendre enfance. Au fil des ans, leur collection a pris tant d’importance que l’ouverture d’un musée autour des deux conflits mondiaux du XX° siècle, sous l’égide de leur association « Military Collection » s’est avérée inévitable. Elle compte aujourd’hui plus de 1200 pièces : unes de journaux, photos, affiches, correspondances, brassards, armes, uniformes, véhicules de l’armée américaine…etc.

Malherbe

32500 Brugnens

Tel: +33 (0)5 62 06 14 51

TARIFS / VISITES : Gratuit – Ouvert uniquement sur RDV

Rates / Visits : Free – Open only with reservation

Selon vous comment se protéger efficacement contre un ennemi ? Élevez un rempart de 3,2 km autour du bourg en pierre calcaire au XIIIème siècle, rajoutez une deuxième ligne sur la face Est et un bastion au XVIème siècle. Le résultat est une place forte imprenable. Des tours et autres portes fortifiées, il ne reste que leur souvenir, par contre le mur d’enceinte lui est entièrement conservé et même restauré par la commune depuis trente ans. Profitez sans attendre de ce patrimoine monumental.

Quand les Comtes d’Armagnac installent leurs états à Lectoure au milieu du XIVème siècle, ils choisissent une ville fortifiée, centrale et déjà prospère. Leur château, il n’en reste que peu, l’aile Ouest dominant la vallée du Gers. Avec un brin d’anachronisme, à la manière de ces puissants seigneurs, postez-vous sur le belvédère du château le regard vif et pugnace défiant les impies bataillons des Comtes de Foix-Béarn dont les Armagnacs étaient les rivaux jadis…

N.B. Si vous n’êtes pas très histoire, nous avons aussi des domaines en AOC Armagnac à quelques kilomètres. (© Office de tourisme Gascogne Lomagne)

Les bastides, figures identitaires du midi de la France, émaillent le territoire de leur silhouette rigide. Fleurance sera créée administrativement par le Comte de Gaure et un représentant du roi, Sénéchal à Toulouse Eustache de Beaumarchais en 1274. Depuis sa fondation, seule l’église conserve des éléments du moyen-âge. Le développement escompté a bien eu lieu et continue. Faisons un rapide vide-patrimoine de cette ville : trois remarquables vitraux XVIème du maître Arnaud de Moles, et la halle-mairie XIXème néoclassique en pierre.
La première halle est partie en fumée, au sens propre en 1833. Malgré quelques améliorations à la renaissance, elle est la même depuis la fin du XIIIème siècle. Dans un style néoclassique, résolument ambitieux, la deuxième mouture se dresse face à vous. Les 60 piliers soutiennent l’actuelle mairie, et permettent l’installation des marchands, raison de vivre de ces ouvrages.

Eugène Cadéot, l’une des nombreuses success stories entrepreneuriales, léguera une partie de sa fortune à Fleurance sous forme d’or, utilisée pour réaliser les statues-fontaine en bronze, placées aux quatre angles de cette halle depuis 1895, représentant les 4 saisons. Peut-être y reconnaîtrez-vous une filiation avec la fontaine des innocents de Paris ?

Pour rentrer dans de plus amples détails, n’oubliez pas les visites avec l’Office de Tourisme Gascogne Lomagne

L’église datant du XIXe siècle renferme les reliques de Sainte-Urtisie, martyre extraite des catacombes de Rome, dont la vocation était de guérir les maladies.

L’église actuelle date de 1860. Dédiée à saint Charles Borromée, cet édifice religieux présente des caractéristiques locales: un plafond plat en bois couvre un vaisseau unique et une tribune en bois occupe toute la largeur du mur, côté ouest.

L’église qui date de la fin du 19ème siècle est caractérisée par de beaux vitraux et une rosace, côté ouest.

L’église du village appartint avant le 15ème siècle à l’abbaye de BOUILLAS. Elle est sous le vocable se St Orens. A partir de 1840, de grands travaux furent entrepris pour sa reconstruction et rénovation (les bas-côtés ont été refaits et complétés, l’intérieur réaménagé). L’inauguration de la restauration de l’église et celle du buste de Gaillard de Galard, Abbé Commendataire de l’abbaye, fut célébrée par Mgr Gouzot en 1891. Une messe solennelle avait eu lieu en 1886 à l’occasion du dépôt d’une parcelle des reliques de Ste Philomene donnée par l’Abbé Lagleize.
Une confrérie de Notre Dame du Rosaire fut érigée en 1843.

L’église actuelle est sous le vocable de Saint LAURENT.
A l’intérieur, on peut voir l’autel en marbre, une petite statue du saint patron et une toile représentant la crucifixion avec St Jean et Marie-Madeleine.

L’église Come et Damien est un intéressant spécimen d’architecture religieuse populaire du Moyen age.
Le retable, restauré récemment, don de la comtesse de Montmorency en 1772 Château du Xe partiellement reconstruit au XVIe.

Dans le petit hameau d’Aygues Mortes, vous découvrirez la chapelle rebâtie au 19e siècle et son cimetière.
Au dessus de la porte, le clocher-mur et sa cloche.

L’église se trouvait à l’origine à l’intérieur des remparts d’un petit château fort qui s’est transformé au cours du temps en un petit village aux maisons en pierre avec de petites rues.

L’église fragilisée par sa situation sur un sous-sol composé de calcaire fracturé, connaîtra en 1878 des dommages provoqués par la foudre suivi en 1895 par un incendie qui détruisit la toiture et la voûte.Les municipalités qui se sont succédées ont eu pour but de restaurer l’édifice jusqu’au parfait achèvement des travaux.

Cette église est située dans le village, proche d’une ancienne commanderie.
A l’entrée, un porche surmonté d’un clocher mur, abrite les fidèles.

L’église paroissiale construite au pied de la corniche calcaire exigera de tout temps des opérations de consolidation. On accola, en 1847, à la nef, une chapelle latérale. Les seigneurs de Larroque, les De Guichené, y ont leurs tombeaux. A l’Ouest un clocher rectangulaire dont la base sert de porche extérieur, au dessus un oculus, et, plus haut, une fenêtre gothique à chacune des quatre faces. Une flèche octogonale couverte en ardoise couronne la tour du clocher.

La Congrégation des Sœurs de la Providence, une communauté religieuse catholique, répond aux besoins des personnes pauvres, malades et marginalisées.

Eglise Saint jean Baptiste est flanquée d’un clocher-tour du XVème siècle. La flèche en pierre, double la hauteur de l’église.
Cette église se situe à l’extérieur du village, à l’opposé du château.

L’église paroissiale, de la fin du XVe siècle, possède un clocher mur, une nef centrale et un chœur pentagonal, une élégante porte sud de style Renaissance, un retable en bois sculpté et doré du XVIIe et une cuve baptismale en pierre.

L’avantage avec l’Office de Tourisme, c’est qu’on vous indique (normalement) l’endroit où vous n’iriez jamais sauf par erreur. En voici un exemple, les fameux “carrelots”. Les trouver relèvent de plusieurs causes : recherche effrénée d’un parking (ils sont tous gratuits !), perte d’orientation, ou comme expliquer ci-dessous conseil éclairé des professionnels du tourisme.

De quoi s’agit-il : de petites rues en majorité au sud, larges de façon à y faire cheminer autrefois, des charrettes vers les ateliers d’artisans. Le découpage du bourg actuel a évolué, ces ruelles charmantes constituent ce qu’il nous reste du parcellaire médiéval. Vous y rencontrerez calme, couleurs chaudes, colombages et familles jouant (régulièrement) sur la place Pey de Garros.

L’église et son clocher-mur datant du XVIe siècle.
L’église fut reconstruite en 1862. De l’église primitive, reste le beau portail gothique, une partie du clocher et une petite statue en bois doré de Sainte-Radegonde.
Au dessus de l’autel principal, un grand tableau représente la vierge Marie tenant sur ses genoux l’enfant Jésus.

Une légende raconte qu’un berger vit un jour un bœuf s’agenouillant obstinément devant un buisson de la plaine d’Esclaux. S’étant approché il découvrit une petite statue de la Vierge. Il la retire, et une source se met à jaillir à cet emplacement. Il va porter la statue à l’église de Saint-Mézard. Le lendemain, la statue a d’elle-même quitté l’église pour revenir à son point de départ. Cette source d’eau intarissable va rapidement devenir objet de vénération et aboutit à la construction d’une chapelle de style néogothique qui va donner lieu à un pèlerinage, en l’honneur de la Sainte Vierge.

Allez trempez vos mains dans la source… un beau parc entoure le site et est accessible à tous.

Petite église construite à proximité d’un pèlerinage de campagne, elle fut restaurée ces dernières années. Un petit édifice rural, comme une belle carte postale, où l’on voit encore les cloches appeler la pieuse communauté à se réunir sous la charpente sacrée… Aujourd’hui plus de curé, mais un lieu tout en simplicité où faire escale, pour saisir une atmosphère d’antan.

Au nord-est de Fleurance, le hameau d’Aurenque, situé dans la commune de Castelnau d’Arbieu possède de nombreuses attractions : lavoir, barrage, chemin de randonnée, ancien moulin à eau, et l’imposant Couvent Saint-Antoine. On y trouve aussi le Pont d’Aurenque, bâtit entre le XI° et le XII° siècle, qui est l’un des plus anciens des environs.

En 1918, un camp climatique de Tirailleurs Sénégalais est emménagé sur le bas du versant sud de la commune. Dans le midi la France en créera quatre celui-ci compris, avec comme objectif d’acclimater les soldats d’Afrique Noire à la météo des combats. Epuisés du conflit, ils sont envoyés dans ces baraquements pour se refaire une santé, seulement le calcul initial a omis la place importante des maladies “locales” auxquelles ces hommes ne sont pas préparés.

Entre octobre 1918 et mars 1919, 98 tirailleurs y laisseront la vie. Au passage tous n’étaient pas Sénégalais, ils vinrent d’Afrique Occidentale, Noire et Orientale. Un cimetière commémoratif rend hommage à ceux qui périrent à Lectoure, mais un bon nombre pourront regagner leur pays natal, en empruntant au départ de leur long périple la micheline depuis Lectoure.

Les cordeliers font partie d’un des premiers ordres présents dans le centre bourg, ils s’installent à Lectoure entre 1282 et 1289. Les biens conventuels sont divisés et revendus à la révolution française. Le porche de l’église visible de la rue sera terminé entre le XIVème et le XVème siècle, mais au XIXème siècle une transformation de l’église en prison, lui apporte son lot de mutilation. Un grand arc extérieur le coiffe en façade et la grande porte cède la place à celle frustre et étroite d’une maison d’arrêt. Rassurez-vous, point de prison à Lectoure au XXIème siècle, sans pour autant laisser la place à une zone de non droit ! Que justice soit faite !

En se rapprochant des rives du Gers, avec votre canne à pêche ou votre glacière à la main c’est bien ici que nous conseillerions de poser plaid et tire-bouchon. En guise de comité d’accueil une tour médiévale mangée par une végétation abondante, insuffle une impression mystique. Plus loin enjambant la rivière, un pont trop robuste pour être un simple franchissement se dresse comme un rempart. Le probable moulin médiéval lié à la salle forte en amont, deviendra au XIX une véritable industrie à moudre avec la construction de son pont-barrage. Le temps à fait grande œuvre, pour donner à l’un des seuls pont-barrage du Gers, l’impression d’un terrain de jeu digne d’Adèle Blanc-Sec…

Face à vous se déploie une entrée monumentale qui mène au siège des Marquis de Fimarcon du XIIIème siècle jusqu’à la révolution française.
L’ancien château des seigneurs de Fimarcon fut reconstruit au XVIIème siècle et aujourd’hui subsistent des écuries, tours et mûrs d’enceintes.
1789 fera de la destruction du fastueux domaine, une véritable démonstration d’acharnement. La seigneurie de Fimarcon fut érigée en Marquisat en 1503, avec un territoire empiétant sur trois diocèses pour une vingtaine de villages ou paroisses.

Anecdote : lors du décès d’un marquis, les cloches de chaque paroisse en leur possession sonnaient pendant 40 jours (la chantepleure).

Le château de Flamarens construit au XIIIe siècle sur une motte féodale est un des spécimens les plus représentatifs de architecture gasconne. Apporté en dot à la nièce du Pape Clément V en 1289, puis propriété des Grossoles jusqu’en1882.
Utilisé comme forteresse lors de la guerre de 100 ans, il lui est ajouté en 1469 un corps de logis et un énorme donjon.
En juin 1943 un incendie provoqué par la foudre achève de ruiner les toitures.Depuis 1983, l’actuel propriétaire a entrepris de restaurer cet monument situé sur la routes de Saint-Jacques de Compostelle.

Situé aux portes de La Sauvetat, dominant fièrement la campagne environnante, le château de Sérillac, château féodal de la fin du XIIIe siècle, a été souvent remanié jusqu’au XVIIIe siècle comme en témoigne sa façade classique flanquée de deux tours.
On accède au château par un châtelet donnant accès à une cour d’honneur. Le château présente un plan en U, dont les ailes enserrent une cour étroite, séparée du jardin par des marches formant une petite scène de théâtre. Les ailes nord et sud seraient des tours médiévales arasées. L’aile sud témoigne essentiellement des aménagements réalisés au XVIIIe siècle, avec gypseries et plafonds à la française. La façade médiévale du corps de logis central a été doublée par une grande façade dont la porte d’entrée est couronnée par un fronton curviligne daté de 1744.

Souriez, vous êtes filmé… Où que vous soyez, en voiture, à pied sur un sentier, en vélo en haut d’une côte, il vous suffit de jeter un coup d’œil aux alentours pour apercevoir une tour ou un château. Le morcellement de la Gascogne au début du haut moyen-âge, va fragiliser l’équilibre politique de toute la région. Naissent alors marquisats, vicomtés et comtés, etc… Les seigneurs nombreux et proches sécurisent leurs terres en élevant tour-forte et surtout Châteaux, sur une période courant entre le XIIIème et le XVème siècle. Un tour de sablier plus tard, un historien et un graveur, Philippe Lauzun et Pierre Benouville, les inventorient et étudient. De ce remarquable travail le titre de Châteaux gascons apparaît. A quoi ressemblent-ils ? Qui les a fait bâtir ? Comment fonctionnent-ils ? Autant de questions que notre sergent-guide s’est posé dès sa plus tendre enfance. Il a trouvé péniblement quelques réponses qu’il souhaite vous partager.

Un karst sous les céréales et les chênes.

A deux pas du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, le karst de La Romieu cache bien son secret sous les champs de céréales et les chênes du bois de Broustès.
Au fil d’un sentier agréable, vous allez découvrir l’envers du décor…

En parcourant le karst de La Romieu, ce sentier permet de donner une autre vision du panorama agricole et forestier qui s’offre aux randonneurs et de dévoiler l’activité cachée du milieu souterrain qui le compose: le parcours des eaux souterraines, les grottes, les falaises, etc… quasi invisibles aux néophytes et pourtant tellement lié au paysage de surface. Il appartient donc à ceux qui empruntent cet itinéraire d’observer et de percevoir le lien étroit entre le visible et l’invisible, de saisir ce qui se passe en sous-sol pour mieux comprendre ce que l’on voit en surface.
En partant du magnifique site de La Collégiale à La Romieu, les sept bornes qui jalonnent le parcours proposent de faire des haltes pour observer et comprendre les mystères cachés de ce massif karstique.

Vous pouvez tout au long de l’année parcourir ce sentier en autonomie. Les informations des sept bornes qui jalonnent le sentier vous aideront à mieux comprendre le site et son intérêt. Pour plus d’informations, vous pouvez également vous procurer avant votre venue sur le sentier, le livret pédagogique spécifique qui vous accompagnera tout au long du parcours.

Le sentier karstique de La Romieu & Gazaupouy “Un karst sous les céréales et les chênes” appartient à un réseau de sentiers pédagogiques, proposé par le Comité de Spéléologie Régional Occitanie. À travers des points remarquables matérialisés sur les sentiers par des bornes et un livret pédagogique d’accompagnement, ces sentiers permettent de découvrir des sites exceptionnels du patrimoine karstique naturel et culturel.

Le sentier de La Romieu & Gazaupouy est le quatrième sentier du réseau régional, après celui d’Aspet en Haute-Garonne, de Sorèze dans le Tarn et de St-Pé de Bigorre dans les Hautes- Pyrénées.

Déjuner Buccolique :
Autour de La Romieu la randonnée est moins accidentée et traverse une campagne aux paysages ravissants ! Optez par exemple pour le circuit n°8, 13km avec dans votre sac, les achats chez le boulanger… A la fraiche, comme une biche à l’affût, ouvrez l’oeil de peur de manquer la belle perspective.

Midi Gourmand :
Au centre de La Romieu, vue imprenable sur la collégiale classé au Patrimoine Mondial. Non loin de la porte de la Fontaine, le Restaurant du Cardinal, adresse au caractère authentique, des produits frais et une impression de racler le pot de crème de Mamie. Presque au seuil du cloître, l’Etape d’Angéline travaille aussi le frais avec élégance.

Visite Guidée :
La Collégiale de La Romieu building médiéval batît par une cardinal au début du XIVème siècle est à visiter… Suivez le guide de chair ou lisez le guide de papier.

Jardin Remarquable :
Label (Jardin Remarquable) créé par le Ministère de la Culture en 2004, vous ne vous y tromperez pas. Un ensemble végétal de 6ha où le grand arboretum côtoie plus de 350 variétés de rosiers. Avant ou après, le salon de thé vous réserve cadre et produits de première qualité (que dire des sorbets à base de fruit du jardin…)

Trépasses que je faiblis :
Des vélos à assistance électrique (oui VAE) sont à la location à La Romieu. Voici une bonne occasion de faire un sprint qui dure, une sortie vélo sans risque de crevaison humaine… et d’aller jeter un coup d’œil à la Chapelle d’Abrin. Attention propriété privée privée, n’en faîtes que les contours.

Eglise de la fin du 19ème siècle, construite en bordure du village sur un sol calcaire marneux blanc et jaune.

Beau portail gothique abrité sous une archivolte couverte de crosses végétales. Des tores et des moulures prismatiques composent le portail.
Intérieur de l’église à 3 tableaux :
Derrière l’autel la crucifiction (1806) avec St Hilaire. Puis St Roch et St Maurice à cheval (1847).
Les vitraux sont intéressants car ils représentent des saints très peu communs (noms de baptême sans doute des donateurs).

Le clocher sur base carrée se termine par un étage octogonal. La façade, du même appareil (pierre de taille) est précédée d’un auvent qui protège le porche ogival au fin décor de feuilles de chêne surmonté de têtes d’anges.
En 1912, la découverte de nombreux débris de poterie, tuiles à rebords etc… prouve que la commune a été peuplée dans la préhistoire. Une tête de dignitaire romain en marbre des Pyrénées datant du 1er siècle avant J.Christ qui était inséré dans la pierre sur la façade sud du clocher a été retirée et remise en dépôt au musée lapidaire de Lectoure. Elle atteste que les Romains ont colonisé la région. Au centre du village face à l’église, il existe un vestige gallo romain : un puits.

Côté histoire de l’édifice, on débute au XIIIème et on finit au XVIIème.

Néanmoins saurez-vous y déceler une représentation curieuse du christ, affublé d’un outil peu commun de son histoire. Les orgues du facteur Magen (il sévira aussi à Lectoure) donnent des concerts gratuits chaque été, à surveiller.

Eglise Saint Nicolas épaulée par ses 14 puissants mais élégants contreforts, dominée par un clocher de plan carré, haut de 26 m et coiffé d’un toit à quatre pans, cette église en pierre, orientée vers l’est, longue de 32m et large de 9m, se dresse majestueusement au centre du village. Elle a été remaniée en plusieurs occasions. Ses parties basses datent de la fin du XIIIème ou du début du XIVème siècle et c’est au XVème que les chapelles ont été ajoutées. Bien que plus tard, dans la seconde moitié du XIXème siècle, une bonne partie de son architecture a été transformée.
A partir de 1845, d’importants travaux sont entrepris en plusieurs étapes. Suivant le voeu du curé Blaise Gastebois, les murs et les croisées de la nef sont exhaussés et la voute en bois vermoulu est remplacée par une autre en briques. Une porte est percée au nord. Un lambris d’une hauteur de 1,90m est mis en place pour protéger les parties basses des murs. Enfin une pièce destinée au rangement des chaises est construite en 1853 à l’angle nord ouest de la nef.
L’église rénovée a été consacrée le 24 mai 1877 par Monseigneur Gérault de Langalerie, archevêque d’Auch, en présence de nombreux prêtres et fidèles. La cité fêta pieusement cet évènement. Les 12 croix de consécration en sont le témoignage.